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Capesterre-Belle-Eau

Capesterre-Belle-Eau

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Capesterre-Belle-Eau se situe au sud-est de la Basse-Terre. Au nord, elle se limite à la ravine de la petite Briqueterie qui la sépare de Goyave, au sud, à la rivière du Trou-aux-Chats qui la sépare de Trois-Rivières.

Elle est traversée par trois principaux cours d’eau : la rivière du Grand Carbet, la Grande Rivière de Capesterre et la rivière du Pérou qui se rejoignent pour former une embouchure commune avant de se jeter dans l’océan Atlantique juste au nord du bourg principal au niveau de la pointe de la Capesterre.

19 201  hab (2013)

184 hab./km2

104,31 km2

Le lundi 4 novembre 1493, lors de son second voyage Christophe Colomb accosta aux environs de l’embouchure du Grand Carbet. Des Caraïbes y avaient installé un village. Lorsque l’équipage y débarqua pour s’approvisionner en eau après un si long voyage, les autochtones furent effrayés et prirent la fuite; bientôt 8 d’entre eux dont 6 femmes furent capturés et ce ne fut que bien plus tard qu’après leur avoir offert des présents ils furent relâchés. Le lendemain, Colomb mouilla à l’endroit correspondant à Sainte-Marie. Afin de commémorer cet événement un buste de Christophe Colomb a été élevé en 1916. Dix jours plus tard, Colomb quitta le mouilla après y avoir planté plusieurs espèces de plantes venues d’Europe et laissé plusieurs paires de cochons afin qu’ils se multiplient; car au cas où il reviendrait, il puisse s’approvisionner en victuailles sans craindre de souffrir de la famine. En 1496, Lors de sa seconde escale, Christophe Colomb fut reçu à coups de flèches empoisonnées, car les Caraïbes furent dès lors au courant de ce que commettaient les Européens à l’encontre des autochtones sur les autres îles, notamment Saint-Domingue. C’est ainsi que la Guadeloupe est devenu un des poches de résistance des Caraïbes. Depuis, malgré les vaines tentatives et non moins nombreuses des Espagnols pour exterminer ceux qu’ils considèrent comme des sauvages, l’île est abandonnée car trop dangereuse, du moins jusqu’au débarquement des Français en 1635.

En 1636, alors que la guerre entre Français et Caraïbes fait rage, ces derniers se fixent principalement à Capesterre. Alors pour les y déloger, Longvillier de Poincy (gouverneur Général des Îles depuis 1637) chargea le sieur Sabouilly avec 264 hommes afin d’assister la colonisation de la Guadeloupe en février 1640. La guerre est féroce et après plus de 30 heures d’une résistance presque fanatique, les Caraïbes quitte l’île depuis Capesterre pour Marie-Galante et la Dominique. C’est en 1644 que Charles Houël du Petit-Pré, gouverneur de la Guadeloupe (1643-1664) et fondateur de Basse-Terre en 1649) impulse durablement la naissance du bourg de Capesterre, en effet, il développe ses alentours par l’introduction de la canne à sucre et l’édification du premier moulin. Vers 1654, des hollandais juifs et protestants s’installent à Capesterre et valorisent son territoire par le défrichement du Carbet, de Bois-Riant, de Carengaise, de Changy et de Sainte-Marie et 1659, le gouverneur érige à Sainte-Marie, ‘le fort de Cabesterre’. En avril 1661, Louis XIV fait de cette Sainte-Marie et de ses environs un marquisat.

Jusqu’en 1848, ce sont des esclaves importés d’Afrique qui valorisent la terre, mais après l’abolition de l’esclavage, on fit appel à des Indiens improprement nommés Hindous. Le premier convoi sera fort de 344 indiens en 1854.

C’est le 4 juin 1974 ou 1976 (le décret n’est pas publié) que Capesterre devient Capesterre Belle-Eau. Son nom provient d’une expression de la marine du XVIIe siècle : cab-est-terre, qui désigne une terre exposée au vent de l’est; l’abondance des cascades, des rivières et des plans d’eau lui vaut par ailleurs l’adjonction du complément Belle Eau.

L’activité économique communale est principalement basée sur l’agriculture, avec les cultures de bananes et de café. Sur le territoire de la commune se trouve la distillerie Espérance qui produit les rhums Longueteau et Karukera à partir de la canne à sucre venant principalement d’autres communes guadeloupéennes.

  • Les chutes du Carbet, dans le parc national de la Guadeloupe, sont les plus hautes chutes d’eau de Guadeloupe (plus de 100 m pour les deux premières). Il s’agit de l’un des sites les plus visités de Guadeloupe accessible seulement à pied.
  • Le Grand Étang situé sur la route des chutes du Carbet est un site d’observation ornithologique.
  • Le lieu de débarquement de Christophe Colomb en Guadeloupe en 1493 au site de Sainte-Marie où se trouve le buste de Christophe Colomb, érigé en 1916.
  • La savonnerie de Saint-Sauveur, juste au sud de l’accès à la route des chutes du Carbet.
  • Le port de pêche du lieu-dit de Bananier et la plage, près de la rivière du Bananier.
  • L’Allée Dumanoir, bordée de palmiers royaux.
  • Le cimetière des Esclaves.
  • Kassaverie de Capesterre Belle Eau.
  • La distillerie Rhum Longueteau, qui fonctionne encore à la vapeur, chauffée avec la bagasse, résidus sec de la canne à sucre.
  • L’Habitation Bois-Debout, l’une des anciennes maisons de la famille de Saint-John Perse.
  • La plantation Grand-Café-Bel-Air.
  • Le jardin des épices et des senteurs de Cantamerle : jardin pédagogique, plantes médicinales, épices, fruitiers, orchidées, fleurs tropicales.
  • Temple hindou de Changy.
  • Les principales plages de la commune sont les anses Bernard, Saint-Sauveur, à la Fontaine ainsi que la plage de Roseau et la plage de Bananier.
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