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Morne-à-l’eau

Morne-à-l’eau

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Morne-à-l’Eau est située à l’ouest de Grande-Terre. Elle est longée par la mangrove du Grand Cul-de-sac marin. La commune est un carrefour routier, passage obligé pour les habitants du nord Grande-Terre. Le plan d’eau de Vieux-Bourg est exceptionnel et un grand nombre d’activités aquatiques y sont pratiquées.

17 046 hab (2013)

268 hab./km2

63,56 km2

D’abord rattaché au quartier des Abymes, cette étendue de terre est située entre la mangrove, les grands fond viviers et la plaine cannière. Au cours de son histoire, elle fut dénommée successivement : Case aux Lamentins, Vieux-Bourg, Grippon, Bordeaux-Bourg et enfin Morne-à-l’eau. L’administration de l’époque à longtemps hésité sur l’emplacement définitif du bourg. L’endroit fut nommé « case aux lamentins » par les caraibes du fait que ce fut le lieu de prédilection pour la reproduction des lamantins (Trichechus manatus). Vieux-Bourg, aujourd’hui quartier de pêcheurs, point de départ des bateaux pour la découverte du Grand Cul-de-sac marin est durant tout le XVIIIe siècle le centre de la commune. L’activité économique était essentiellement axée sur la culture de la canne à sucre. En 1827, au lieu dit Grippon, s’élevait un nouveau bourg dénommé « Bordeaux-Bourg » en référence à la France.

L’étymologie de Morne-à-l’eau proviendrait de la présence d’une source d’eau coulant à flanc du morne Grippon. Le bourg se développe aussi autour d’un marché où les esclaves d’habitations et les affranchis venaient vendre chaque dimanche les produits vivriers qu’ils cultivaient sur les maigres terres allouées par les maîtres. C’est sous l’impulsion des gouverneurs de Landenoy et du Baron des Rotours que Morne à l’Eau trouve sa configuration actuelle.

La section de Vieux-Bourg vit beaucoup de la pêche alors que dans les terres et dans les Grands Fonds, la culture de la canne, l’élevage, ainsi que les cultures vivrières sont importantes.

Le cimetière :
C’est l’un des cimetières les plus visités en Guadeloupe. Les visiteurs ont de l’attrait pour les motifs en damier noir et blanc qui ornent la majorité des sépultures, donnant à l’ensemble des airs de grand échiquier. L’immense majorité des caveaux sont construits en ciment et surtout en carrelage de faïence.

La plus ancienne sépulture semble dater de 1847 (20 ans après la construction de la commune) et appartenait sans doute à des Békés. À cette époque, la majorité des morts étaient enterrés sur les plantations, et seuls les plus riches, les familles nobles, avaient les moyens de s’offrir une belle sépulture. Même dans les cimetières, on ne mélangeait pas les maîtres et les esclaves.
Aujourd’hui, toutes les couches de la société sont représentées, de la famille de planteurs békés au plus modeste des agriculteurs. Les défunts reposent en paix dans ce lieu magique ou l’on peut donc voyager à travers le temps.

La fête du crabe :
Chaque année, à la Pâques, la commune organise la fête du crabe, l’un des plus grands rassemblements culinaires de la Guadeloupe. Ses origines remontent à 1993 et elle reçoit de nos jours environ 5000 visiteurs chaque année.
Le gros des événements se déroule sur la place Gerty Archimède.

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