La Désirade

La Désirade

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La Désirade occupe tout le territoire de l’île éponyme. Elle s’étend de la pointe des Colibris, au sud-ouest, jusqu’à la pointe du Grand Abaque ou pointe du Nord, au nord-est. Son point culminant est la Grande-Montagne qui s’élève à 276 mètres d’altitude.

1 510 hab (2013)

71 hab./km2

21,12 km2

Plusieurs sites archéologiques témoignent de la présence amérindienne dès le IIIe siècle sur l’île. L’île fut la première terre découverte lors du deuxième voyage de Christophe Colomb, le 2 novembre 1493. Les Espagnols la fréquentèrent au XVIIe siècle.

La Désirade devint une dépendance de la Guadeloupe en 1648. Quelques plantations de coton s’y implantèrent. Au début du XVIIIe siècle, une léproserie est installée à Baie-Mahault, à l’extrémité orientale de l’île. Les malades souffraient de conditions de vie difficiles. Elle ferma ses portes en 1952. Les Galets, à l’extrémité occidentale, fut un lieu de relégation pour les délinquants de Grande-Terre ainsi que pour quelques nobles métropolitains.

Sur les quelques mètres carrés de la « Place du Maire mendiant » se concentrent l’église Notre-Dame du bon secours, flanquée de son campanile et d’un maître-autel en poirier pays massif, le coquet petit hôtel de ville, le buste de l’héroïque Victor Schœlcher, des canons, et un monument aux morts en hommage aux anciens marins disparus, rappelant la place primordiale que tient la pêche dans l’économie de l’île. Une fête des marins pêcheurs très typique avec procession a d’ailleurs lieu chaque année le 16 août. La légende raconte qu’en 1922, l’Abbé Gault, curé de la Désirade, en rébellion perpétuelle avec ses ouailles, annonça avant de quitter le presbytère et ses fonctions, un châtiment par le feu pour l’île. En attendant son retour en France, il logeait chez Mme St Jean Bouillé. Le 17 avril 1922, le soir du Lundi de Pâques, le feu prit dans une vieille case située entre l’école des garçons et la maison de Mme Bouillé. En quelques instants, le feu gagna l’école et l’autre côté de la rue. Cette nuit-là, 22 maisons furent réduites en cendres, laissant 200 personnes sans abri. L’évêché fit un don substantiel, mais le maire de l’époque, M. Joseph Daney de Marcillac quémanda des secours de tous côtés, ce qui lui valut le surnom de Maire mendiant.

La pêche est la principale activité des Désiradiens. Le tourisme a commencé à s’y implanter grâce aux attraits des îles de la Petite-Terre. L’île, qui a signé le 18 avril 2009 une Charte de développement durable se tourne vers l’écotourisme.

C’est sur la Désirade qu’a été installé dès 1993 le premier parc éolien du département de la Guadeloupe, avec 20 éoliennes de 25kW chacune. Ces éoliennes sont rabattables à l’approche des ouragans. C’est sur l’île que cette technique a été expérimenté pour la première fois. La production d’électricité des fermes éoliennes de la Désirade est injectée sur le réseau électrique de la Guadeloupe via un cable sous-marin, il n’est pas destinée à la consommation des désiradiens.

Ce n’est qu’en 1991 que la Désirade a été raccordée au réseau d’eau de la Guadeloupe continentale. Auparavant les habitants utilisaient l’eau de pluie récupérée dans des citernes et puisaient de l’eau dans les sources de l’île. Depuis la rupture du câble sous marin alimentant l’île en électricité par le cyclone Dean en aout 2007, la mairie tente d’améliorer son autonomie vis-à-vis du continent. Des citernes communales doivent être réhabilitées, et les particuliers sont incités à installer des citernes individuelles

  • Les ruines de la léproserie et de l’ancienne cotonnerie
  • Le phare de la Pointe Doublé
  • Le cimetière marin de Beauséjour
  • Plusieurs panoramas autour de l’île
  • Les plages de Grande-Anse, du Souffleur et de Baie-Mahault
  • La chapelle Notre-Dame du Calvaire, construite en 1905. Dernière étape du chemin de croix. Le lieu offre un point de vue unique sur La Désirade et les îles environnantes.
  • L’église Notre-Dame-De-Bon-Secours, construite en 1754 et modifiée après les cyclones de 1899 et 1928. Un clocher et deux chapelles sont ajoutés en 1935. À l’intérieur l’autel est en bois brut de poirier pays.
  • Les falaises de la côte nord
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